Espagne/Pologne : Iberdrola se sépare de ses actifs éoliens

Espagne/Pologne : Iberdrola se sépare de ses actifs éoliens

Iberdrola, le spécialiste espagnol de la production, la distribution et la commercialisation d’électricité et de gaz naturel,  a annoncé mardi sa décision de vendre aux polonais Energa et Polska Grupa Energetyczna (PGE) l’intégralité de ses actifs éoliens en Pologne.
En fait, Iberdrola poursuit actuellement une stratégie de désinvestissement. C’est dans le cadre de ce plan, qui s’étend sur la période 2012 – 2014, que l’entreprise espagnole a effectué cette vente. Aussi, contre la somme de 203 millions d’euros (254 millions de dollars américains), a-t-il cédé ces actifs aux groupes polonais. Pour le cas particulier d’Energa, il faut préciser qu’Iberdrola a traité avec sa succursale, à savoir Energa Hydro. Celle-ci et PGE sont désormais propriétaires de la totalité des actifs éoliens de l’espagnol.
A ce niveau encore, il faut savoir qu’Iberdrola développait son activité en Pologne par le biais d’Iberdrola Renewable Polska, sa filiale locale. A sa vente, le groupe espagnol la détenait à 75 %. Le reste des parts, soit 25 %, sont détenues par la banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD). En clair, les anciens actifs polonais d’Iberdrola se déclinent concrètement en 5 parcs éoliens assortis d’une capacité installée de 184,5 MW ainsi qu’un portefeuille de projets éoliens en Pologne. A présent, cette vente n’attend plus que de recevoir le feu vert des autorités polonaises de la concurrence pour être définitivement confirmée.
Mais, vraisemblablement, rien ne s’oppose à leur accord.  En tout cas, Iberdrola poursuit une logique annoncée en octobre dernier : à cette date, le groupe espagnol avait déclaré qu’il se focaliserait désormais sur le Royaume-Uni et sur le Brésil, du fait de la chute de ses profits en Espagne. Dans le but de maintenir un niveau stable de revenus et de diminuer sa dette, condition sine qua none pour faire face à la crise, Iberdrola a choisi d’aller de désinvestissements en désinvestissements d’ici 2014.

Martin Levalois

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